🚩 La "not-to-do" list idéale pour t'éviter les galères administratives
Mon bilan après 1 an de solopreneuriat
A l'occasion de mon anniversaire de solopreneure -un an que j'ai officiellement quitté mon CDI !- j'étaits passée du micro de podcast à la caméra pour te préparer un vlog en 5 épisodes pour te raconter mes péripéties de solopreneure, de mon lancement de salariée à freelance jusqu'à la réalisation d'un chiffre d'affaires à 6 chiffres.
Après l'épisode 1 où je te raconte ce qui m'a marquée dans ma plongée dans le monde de l'entrepreneuriat, dans l'épisode 2, zoom sur mes galères administratives.
❌ Echéances ratées, comptabilité négligée, défauts de paiement, oublis administratifs... voici la liste des erreurs que j'aurais pu m'éviter et qui ont failli me coûter un bras pendant ma première année !
Pour regarder le 2e épisode en vidéo, c'est par ici :
Comment éviter de plomber ton activité dès ta première année ?
Par ici pour anticiper ou éviter les boulettes.
Merci à mon partenaire pour cette mini-série de 5 épisodes de vlog, Nostrum Care, ma nouvelle mutuelle.
🎁 Si tu as besoin d'une mutuelle, tu peux utiliser ce lien avec le code promo leboard pour profiter d'un petit cadeau sur ta cotisation.
10 erreurs qui peuvent te coûter cher pendant ta première année de freelance
Voici les 10 erreurs fréquentes que j'ai repérées parmi les freelances qui se lancent :
1. Oublier de négocier
2. Oublier de tester
3. Oublier de te protéger
4. Oublier de t'assurer
5. Oublier ta retraite
6. Oublier de facturer
7. Oublier de contractualiser
8. Oublier de prospecter
9. Oublier de processer
10. Oublier de kiffer
Je vais les décortiquer une par une et t'aider à les éviter.
1. Oublier de négocier
Se lancer en freelance, ce n'est pas simple. Certes, la mise de départ pour trouver ses premiers clients est très "light" : tu peux "juste" te mettre sur des plateformes et trouver des missions.
Mais encore faut-il savoir ce que tu veux faire, ce que tu peux faire, et trouver un client prêt à te payer décemment pour ça. Bref, les premiers mois peuvent être difficiles et le revenu en dents de scie.
Aussi, pour te prémunir contre les extrêmes variations de revenus auxquelles sont soumis les indépendants, je te conseille de négocier les conditions de ton départ du salariat si tu peux.
L'idéal des entrepreneur·es en herbe : négocier une rupture conventionnelle, qui te permettra de toucher le chômage -et donc un revenu minimum- avant de voler de tes propres ailes. Les allocations chômages sont compatibles avec le statut t'entrepreneur·e.
Tu peux aussi négocier de conserver ton ancien employeur comme client, le temps de te lancer.
2. Oublier d'expérimenter
Certains freelances se lancent d'un coup dans l'entrepreneuriat. Il n'y a aucun mal à ça, bien sûr. Mais si tu te lances d'un coup, cela augmente ton exposition au risque drastiquement. Tu passes d'un salaire confortable tous les mois aux montagnes russes de l'entrepreneuriat, sans préavis.
Comment mitiguer ce risque ?
En te lançant petit à petit.
Par exemple, en commençant à réaliser des missions en "side", en parallèle de ton emploi si tu le peux, sous le statut de la micro-entreprise par exemple.
Les missions que tu réaliseras en parallèle te permettront d'affiner ton offre de freelance grâce à des expériences concretes, au lieu de passer des heures à construire ton offre depuis ton canapé, sans savoir si elle sera adaptée aux besoins et aux réalités du marché.
3. Oublier de te protéger
Quand tu es salarié·e, t'as rien à faire, ou presque : tu es payé·e, protégé·e, tu as une retraite.
Quand tu es à ton compte, personne ne s'occupe de toi !
C'est à toi de te gérer, de te payer mais aussi de te protéger : mutuelle, prevoyance, complémentaire retraite... tu dois te prendre en charge pour ne pas subir de forts préjudices en cas d'arrêt de travail ou de déconvenues.
Je m'en suis bien rendue compte quand j'ai oublié la date de fin de ma portabilité de mutuelle : je me suis retrouvée sans couverture santé, avec des factures médicales à payer plein pot, pour moi et mes enfants, juste parce que j'avais oublié la date anniversaire de ma fin de CDI !
🤬
Pour ne pas que ça t'arrive :
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Mets tout de suite une alarme pour t'occuper de ta mutuelle, environ 10-11 mois après ton départ
-
Tu peux souscrire une mutuelle à l'avance, avant la fin de ta portabilité, pour avoir une couverture santé, sans risque de "trou d'air" - et sans devoir payer en double : ton contrat prend effet à ta date de fin de portabilité.
Si tu veux passer par Nostrum Care, tu as un petit cadeau offert avec le code leboard.
4. Oublier de t'assurer
La classique de l'entrepreneur débutant : oublier de s'assurer pour son activité professionnelle.
Ca a l'air de rien, mais imagine si tu as les codes du site de ton client et qu'il y a une cyberattaque ?
Dès que tu travailles pour autrui, tu dois avoir une assurance et contractualiser (voir le point 7).
La plupart des mutuelles ou des banques pour indépendants proposent des assurances responsabilité professionnelle en propre ou en partenariat.
5. Oublier ta retraite
Déjà que quand tu es jeune, tu ne penses pas assez à préparer ta retraite, alors pour le jeune freelance c'est la double peine : en plus d'avoir des doutes sur la retraite possible, tu seras bien plus mal lotti·e en indépendant·e qu'en tant que salarié·e.
C'est pour ça que tu dois penser à te préparer une retraire complémentaire.
Mais aussi à intégrer ce paramètre dans tes tarifs, comme par exemple ton TJM (taux moyen journalier).
En effet, si tu te verses un salaire bas, l'assiette de calcul pour ta retraite sera toute petite !
Alors la prochaine fois que tu négocies un prix avec ton client, n'oublie pas que tu te bats aussi pour avoir une retraite décente.
6. Oublier de facturer
La classique de l'entrepreneur·e débutant·e : tellement focus sur ses missions client qu'il ou elle en oublie son administratif et notament ... de faire sa facturation client !
Si si, je t'assure, ça peut t'arriver ! Moi en tous cas, ça m'est arrivé.
Alors un conseil pour éviter ça - et de te retrouver avec un sacré trou dans la raquette :
✔️ Facture toujours un acompte avant le début de tes missions : comme ça, tu t'assures de la solvabilité de ton client, ton RIB est enregistré, tu sais qu'il n'y a pas d'entourloupe possible
✔️ Facture si possible à l'avance : par exemple, paiement du mois de travail en début de mois.
✔️ Propose des abonnements, pour éviter d'avoir une facturation récurrente à faire et de potentiels trous dans la raquette
✔️ Réserve un créneau dans ton agenda pour facturer tes clients avec régularité, par exemple un créneau de facturation mensuelle chaque mois, un peu avant la fin du mois.
✔️ N'oublie pas de facturer les parts variables, si tu fonctionnes avec des bonus
✔️ Fixe un temps "buffer" pour relancer tes clients, s'ils n'ont pas payé la facture
J'estime que dans une activité de freelance idéale, on devrait avoir 20% de son temps réservé à sa gestion administrative.
7. Oublier de contractualiser
Quand on est freelance, on travaille souvent à la confiance. Jusqu'à ce qu'on tombe sur un client tatillon ou un client avec qui la mission se passe mal. Alors, en cas de contestation et sans contrat, c'est la galère assurée.
🤬 Qui a tord ? Qui a raison ? C'est parole contre parole ...
🤬 Pour se défendre ou négocier, il va te falloir un avocat.. es-tu prêt·e à couvrir les frais ?
Pour te prémunir, je te conseille de rédiger a minima un contrat type pour tes prestations - modèles faciles à trouver en ligne.
Ou si tu le peux, d'investir dans une prestation d'avocat pour te créer un contrat sur mesure qui te couvrira en cas de litige.
Certains clients proposent aussi des contrats types, mais c'est plus rare. Et je te conseille de les vérifier aussi, afin qu'ils ne soient pas en ta défaveur.
8. Oublier de prospecter
Quand on commence en freelance, on trouve souvent ses premiers clients par son réseau ou via le bouche à oreilles. Les plateformes de freelancing elles-mêmes proposent souvent un boost de visibilité aux nouveaux arrivants. Mais une fois cette manne consommée, comment vas-tu trouver tes prochains clients ?
Pour moi, c'est simple :
Un freelance doit être toujours en train de prospecter !
✔️ Avoir une marque personnelle soignée
✔️ Être régulièrement visible en ligne pour rester "top of mind"
✔️ Envoyer des nouvelles rapprochées à ses anciens clients ou prospects cibles
Car c'est beaucoup plus simple de prospecter par petites touches, avec régularité - et souvent bien plus efficace car plus subtil - que de devoir trouver des clients rapidement quand on est en position de faiblesse.
L'idéal pour moi ?
Créer son média personnel pour être à la fois visible, crédible et top of mind.
Si tu souhaites créer cet asset qui te permettra d'attirer des clients à toi sans effort, regarde du côté de mon programme, l'Accélérateur Solopreneur·e :
9. Oublier de processer
Quand on a tout le temps la tête dans le guidon et le Mac en mission, pas simple de réfléchir à ses process.
Pourtant, vu que le freelance vend son temps pour l'essentiel, une bonne partie de sa rentabilité réside dans sa capacité à gagner du temps sur les missions qu'il effectue.
Objectif : en faire moins pour obtenir un résultat équivalent ou meilleur.
Pour ce faire, rien de mieux que de décortiquer les process en détail :
🔘 Quelles tâches sont vraiment utiles pour le client ? lesquelles peux-tu supprimer ?
🔘 Quelles tâches sont automatisables, à une IA par exemple ?
🔘 Quels process sont améliorables, pour gagner du temps, du résultat ou du confort ?
📝 Décrire tes process noir sur blanc, par exemple dans ton espace Notion pourra t'aider à aller plus vite sur tes missions clients et à repérer des viviers de productivité.
Parmi les process utiles à mettre en place dès le début, citons : un espace partagé avec ton client, un process de facturation, des raccourcis d'email ou encore un process de création de contenu.
Dans la newsletter premium du Board, je t'envoie chaque mois un template pour t'aider à processer et à faire fructifier ton activité de freelance.
10. Oublier de kiffer
Enfin, je m'en suis rendue compte en réalisant ce vlog :
La pire erreur du freelance débutant, ce n'est pas d'en faire.
C'est parfois de prendre les choses trop au sérieux, d'oublier de s'amuser en cours de route. D'oublier de prendre du plaisir !
En effet, les erreurs que l'on commet, tant qu'elles ne sont pas trop graves ou pas trop répétées, ce sont aussi les choses qui mettent un peu de sel dans notre quotidien et qui nous laissent des souvenirs ou nous permettent de façonner notre histoire.
Alors, si tu me lis, ne passe pas tout ton temps à tracker tes erreurs.
Je pense au contraire qu'il faut en commettre le plus possible et surtout : relativiser.
En solopreneuriat surtout, rares sont les erreurs qui prêtent à de lourdes conséquences.
Apprends plutôt à rebondir et à en rire et à garder du plaisir dans ton quotidien de solopreneure !
Et n'oublie pas de prendre du plaisir en chemin !
Les outils à utiliser pour bien gérer ta solo-entreprise
Voici une liste non exhaustive d'outils conseillés pour mieux gérer ton solo-business.
Les épisodes de podcasts à écouter pour te lancer en freelance
Découvre ici quelques suggestions de podcasts du Board à écouter pour accompagner ta première année en solo :
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👋 Moi, c'est Flavie.
Si tu me découvres avec cet article, je suis une ex-dirigeante devenue solopreneure et j'ai créé Le Board, le podcast N°1 des solopreneurs en France, écouté par +350.000 solos. J'ai fondé le premier incubateur pour solopreneurs de France, pour aider les freelances à sortir de la vente du temps en devenant des solopreneurs sereins, qui génèrent des revenus réguliers et confortables.